Les inégalités femmes-hommes et les questions de genre sont au cœur de nombreux débats actuels ; à raison

Débats qui mettent en lumière avant tout les inégalités au sein du monde du travail. Cependant, les handicaps à être assigné femme dans notre société actuelle sont bien loin de s’arrêter aux questions de l’emploi ou du salaire. C’est donc pour cela que Génération Climat propose, non pas un programme qui ne lutte que contre les inégalités du monde du travail, mais bien un programme féministe, inclusif et intersectionnel plus global.

Nous apportons notre sincère soutien aux luttes féministes, à leur bataille contre l’insécurité et à leur guerre contre les violences sexistes, sexuelles et conjugales.

Nous assumons pleinement l’emploi du mot féminisme. Nous ne tomberons pas dans la stigmatisation des militantes féministes, alors qu’elles ne font que se battre pour l’égalité et la justice. Nous assumons totalement d’employer les termes de patriarcat ou de culture du viol, car ce sont des constructions sociétales destructrices, mais malheureusement devenues tellement évidentes, qu’elles passent inaperçues. Nous n’avons pas peur de nous proclamer féministes et/ou allié·e·s du féminisme. Nous n’avons pas peur de nous battre pour l’égalité.

Nous souhaitons également engager une lutte de long terme contre les lgbtqia+phobies en les mettant au cœur des programmes éducatifs, en sensibilisant, en créant des lieux refuges et en améliorant le système des lignes d’écoute et d’aide d’urgence à l’échelle locale. Il est grand temps de mettre au cœur des priorités politiques les enjeux contemporains de la jeunesse : la lutte féministe doit être politique et intersectionnelle : elle doit être inclusive en englobant l’ensemble de ses discriminations concomitantes : les minorités de genre, la transphobie, le racisme, le classisme, le validisme…

Génération climat s’engage donc à soutenir ces luttes majeures en s’y investissant pleinement, pour de meilleures libertés pour toutes et tous.

Des premières mesures

Il est essentiel que nos jeunes citoyen·ne·s soient éduqué·e·s aux inégalités existantes, pour qu’iels puissent ainsi détruire le mal à sa racine. Nous jugeons injuste que les protections hygiéniques ne soient pas encore remboursées intégralement par la Sécurité Sociale française. Nous lançons donc par ailleurs notre programme d’égalité au sein du ménage, qui, en plus des remboursements hygiéniques, prône la mise en avant de la contraception masculine ; mais aussi celle de l’égalité du congé maternité et paternité.

Légaliser le suicide assisté et l’euthanasie active

Alors qu’une majorité de Français·es est aujourd’hui favorable au suicide assisté ou à l’euthanasie active, l’État se refuse d’engager le débat. Comme l’État garantit le droit à la vie digne, il doit garantir le droit à la mort digne. Nous pensons qu’avec un protocole médical strict, les personnes atteintes de pathologies handicapantes de longues durées et faisant un vœu répété de se séparer de leur vie devraient avoir accès à la garantie d’une mort sans souffrances. Il en va de même pour les patients refusant l’acharnement thérapeutique.

Protéger en légalisant

La France, pays prohibant la possession et la consommation du cannabis, est pourtant le premier pays consommateur de cette substance en Europe. Nous faisons le constat d’une politique de la coercition inefficace. Légaliser, c’est pour nous, créer un monopole d’État, qui garantit un produit de qualité (contre la présence des substances alternatives plus dangereuses présentes sur le marché informel), un dosage mesuré des ventes et enfin une ressource financière pour lutter et sensibiliser sur l’usage du cannabis.